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Mon année en orthopédagogie

l'Intelligence en question

Les émotions

Les émotions et l’apprentissage sont fortement liés. Les émotions ont une forte influence sur l’estime de soi et la motivation.  

La société a encore une vision de l’intelligence en fonction de la réussite scolaire.

Aujourd’hui, beaucoup d’enfants souffrent d’une mauvaise image d’eux-mêmes pouvant conduire  à un stress de performance, à une faible estime de soi, une dévalorisation, à une dépression, au décrochage scolaire, voire à une phobie scolaire. Ils peuvent vivre beaucoup d’émotions négatives qui sont liées à l’école. 

Les parents sont renforcés dans l'idée qu'ils sont de "bons parents" en fonction des résultats scolaires de leur enfant.

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Il est donc urgent d’aider les enfants et les adultes à développer leurs compétences émotionnelles  qu’ on appelle intelligence émotionnelle.

 

Nous avons réalisé un test pour établir notre « profil de compétences émotionnelles » (Brasseur et Mikolajczak, 2012).

Ce fut très instructif car cela nous a permis de mieux comprendre notre fonctionnement et d'établir un score permettant de nous situer dans nos compétences émotionnelles versant intrapersonnel  et versant  interpersonnel. Nous avons pris conscience de là où nous en sommes et vu comment chacun peut développer ses compétences émotionnelles intra et interpersonnelles par différents outils pour un juste équilibre tête-coeur-corps.

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J'ai particulièrement été intéressée par la présentation de "la roue des émotions" (de l'autrement dit) qui permet d'identifier les émotions et les besoins.

 

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Chaque groupe a réalisé et présenté un tableau permettant de travailler une des compétences émotionnelles selon Mikolajczak 2009.

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Ce cours nous a permis de comprendre l’intérêt des tests de mesure du Quotient Intellectuel (QI) et plus particulièrement « les échelles de Wechsler ». Ce dernier test est particulièrement intéressant car il offre des subtests qui donnent des pistes et des repères  importants  chez les enfants présentant des troubles des apprentissages ou des troubles du comportements. Les « échelles de Wechsler » permet également de confirmer les suspicions de « haut potentiel ».

Ces  tests  apportent des renseignements précieux sur les compétences purement scolaires, permettant de comprendre le fonctionnement cognitif de l’enfant et peut mettre en évidence l’existence d’un trouble de l’attention ou des troubles des apprentissages. D’autres tests peuvent  être proposés en complément pour poser le diagnostic dans les troubles du comportement. (test d’attention, échelles de comportement et échelles de dépression).

Ils permettent de comprendre très vite d’où viennent les difficultés de l’enfant. L’enjeu est de pouvoir proposer très rapidement des stratégies médicales, éducatives et des pédagogies adaptées. 

Il n’y a aucun intérêt à présenter le score du Quotient Intellectuel Total de l’enfant, cela n’a aucun sens: les enfants Dys ont des résultats souvent très hétérogènes dans les subtests, ce qui est directement en lien avec leur  type de trouble (dyslexie, dyscalculie, dyspraxie, trouble de l’attention ou bien à un profil d’enfant avec un haut potentiel). 

On retrouve souvent chez les enfants ayant un trouble spécifique des apprentissages, un haut potentiel associé. Cela crée un décalage encore plus grand entre les résultats et ses facultés intellectuelles, augmentant d’autant le risque de dépression.

Il est important que les familles soient guidées vers des psychologues ou neuropsychologues ayant l’habitude de mener ces bilans. Ces praticiens  ont un rôle essentiel pour expliquer aux parents et à l’enfant les résultats des tests et la raison de ses difficultés dans les apprentissages. Les professionnels proposeront ensuite des stratégies de compensation ou des outils et un suivi psychologique si cela est nécessaire.

Le test de Weschler ne révèle que deux ou trois formes d’intelligence (les intelligences académiques celles attendues par l’école).

Grâce à H. Gardner et à R. Sternberg, on sait aujourd’hui qu’il existe non pas une intelligence mais des intelligences que nous possédons tous.  On les appelle communément les « intelligences multiples » (logico-mathématiques, linguistique, spatiale, interpersonnelle, intrapersonnelle, kinesthésique, musicale, naturaliste). Avec des enfants présentant un profil atypique, il est encore plus important de s’y intéresser. Je souhaite plus tard suivre une formation sur les intelligences multiples. 

Dans le cours dispensé par Mme E. Jacquet nous avons étudié les OCTOFUN qui se basent sur la théorie des  intelligences  multiples d’Howard Gardner (voir travail réalisé dans « psychologie et méthodologie des apprentissages généralités et différenciation).

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sources:

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l'intelligence

pourquoi mesurer l'intelligence?

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