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Mon année en orthopédagogie

Neuropsychologie

 

 

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Groupe : Daphné De Tiège, Maryline Morin, Solenne Debatty, Véronique Eeckhout.

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Etude de cas présentant une démarche diagnostique en neuropsychologie clinique chez un adolescent souffrant de troubles relationnels et de la communication

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  • En quoi les bilans en neuropsychologie sont utiles à un orthopédagogue ?

 

Premièrement, l’anamnèse nous apportera plus d’informations sur l’histoire, le vécu de la personne dans différents contextes et pouvoir faire des liens avec les bilans réalisés.

 

Cela permet d’identifier chez l’individu :

 

- ses potentiels,

- son fonctionnement,  

- ses symptômes, 

- ses comportements, 

- son estime de soi.

 

Cela apportera des informations (éclairage-explication-compréhension-maitrise) sur :

 

- la sphère verbale,

- la sphère non verbale,

- la sphère mnésique,

- la sphère exécutive,

- la sphère sociale.

 

Le bilan va permettre à l’orthopédagogue de recevoir différentes pistes de profil(s) de l’individu.

Dans ce cas-ci, un profil mixte est proposé ; soit psychotique soit autistique.

Au-delà d’une hypothèse diagnostique, c’est avant tout la prise en charge qui en découle qui nous intéresse.

 

  • Comment exploiter un bilan en neuropsychologie pour l’accompagnement d’une personne ?

 

  • Faire ressortir tous les éléments essentiels à prendre en compte afin d’avoir une vue globale et précise de l’individu à prendre en charge.

 

  • Analyser les besoins selon les intérêts de la personne et de la demande de base (existante ou suscitée) après observation par l’orthopédagogue dans différents contextes.

 

  • Négocier avec la personne des objectifs personnels en fonction des besoins identifiés et les prioriser.

 

  • Déterminer ensemble la manière de progresser afin d’atteindre le ou les objectifs finaux.

 

  • Evaluer régulièrement afin d’ajuster la prise en charge.

 

 

En conclusion :

 

En tant qu’orthopédagogue, il sera important d’identifier ce qui est porteur, pouvoir l’expliquer, le comprendre et le maîtriser. De savoir mobiliser les auteurs des sources (les bilans et le réseau) afin de clarifier des informations mais également de pouvoir générer une future collaboration. Enfin, l'orthopédagogue garde un " esprit critique"  sur la technique proposée et sur son efficacité (évaluation) et  si nécessaire prend une posture de leadership au sein de l’équipe.

 

Cela implique dans notre posture une curiosité intellectuelle au service de notre rôle d’orthopédagogue et cela va générer la posture de leadership en accompagnant la mise en oeuvre du sujet mais aussi de mobiliser les différents acteurs institutionnels.

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Source : Hassaini, M (2019-2020). Neuropsychologie. Documents non publiés. HE2B, Bruxelles.

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